jeudi 27 mars 2008

Samedi 19 Janvier

Réveil en fanfare. On frappe à la porte à 7 heures 30: Suwanna au téléphone. Il faudrait que nous soyons à Lopburi avant 11 heures. Nous avons rendez vous avec un groupe d'étudiants et leur professeur qui nous ont proposés un circuit touristique de deux jours. Impensable pour nous aujourd'hui, nous sommes vraiment épuisés.


Nous ne nous recouchons pas, douche et petit déjeuner et nous allons tranquillement faire le tour du quartier à pied. Nous suivons un khlong par de minuscules ruelles, jusqu'au fleuve Nam Chao Praya. Nous longeons des cabanes sur pilotis, jointes par des passerelles, car la marée se fait sentir à plusieurs centaines de kilomètres de la côte, tant le pays est plat.


Voici un petit chantier de réparations navales où Richard demande, par gestes, à photographier un bateau sur cales. Plus loin, sous un immense hangar, c'est l'entrepôt des barques royales richement décorées, mais fermé au public.

Par une nouvelle passerelle, nous rejoignons un parc où se nichent de très belles maisons de bois peintes en vert clair, aux pignons joliment découpés. Ce parc entoure les bâtiments de la bibliothèque nationale.

De retour à la pension, Lucile dort une petite heure et Richard s'installe dans la cour intérieure, fraîche et entourée de plantes. Sur le côté, deux petits autels avec diverses offrandes où les oiseaux font pitance. Des petits personnages y sont soigneusement installés avec des colliers de boutons de jasmin. Sur les tables basses de la terrasse, des bouquets d'orchidées.

Nous allons manger (moins de 2€) et partons au quartier commerçant de Phatunam, notre valise se révèle déjà trop petite pour nos futurs achats, et nos vêtements d'hiver ainsi que les chaussures de randonnée que Richard a emportées en catimini prennent beaucoup de place! Nous prenons donc un taxi confortable et climatisé. Puis c'est un bain de foule où nous traînons le moins possible avant notre retour à Thewet. Mais le chauffeur de taxi, qui prétend connaître l'anglais et tous les quartiers de Bangkok, doit demander deux fois sa route à la police et téléphoner à la pension, dont nous avons heureusement pris la carte, pour nous mener enfin à bon port. Nous lui accorderons une petite rallonge.

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