jeudi 27 mars 2008

Lundi 18 Février

Mauvaise nuit. Richard a eu une violente douleur intercostale au cô droit, à peine pouvait-il respirer. Vers deux heures, il prend deux comprimés de paracétamol et s'aperçoit ensuite qu'ils sont dosés à un gramme et non à 500 milligrammes! Notre médecin nous avait dit, un jour, qu'on devait être très vigilants dans les prises car on peut se suicider avec ce remède qui a l'air si anodin. Panique à bord! Lucile appelle Fred à Paris, pour savoir quels sont les risques. Cinq minutes d'attente, aucun risque en deçà de huit grammes. Ouf!

Levé tardif, la douleur est presque nulle.

Nous partons en bus à Siam Square, pour les derniers achats avant le départ. Déjeuner au MBK, au cinquième étage. La formule est originale: on nous donne une carte magnétique, à l'entrée de cette cafétéria de luxe et, errant dans l'immense lieu, nous choisissons notre menu (prononcez minou) entre les divers types de cuisine proposés. Repas grec aujourd'hui, avec une moussaka aux pommes de terre (?) Très bon dessert, et très mauvaise surprise à l'addition…

Aller et retour en bus: 7 baths, tarif unique, avec lequel on peut parcourir toute la ville. Projet à retenir.

Petit surf sur internet où nous consultons nos messages. La mère de Lucile, dont l'état était critique ces jours derniers, semble décidée à remonter la pente. Soulagement général.

Pour ce dernier soir, nous flânons dans Kao San Road, cette fois-ci détendus. C'est le lieu de tous les possibles. Tatouages en tous genres, locks, lady-boys, vieux et jeunes babas. Et toutes les nationalités: Américains gueulards ou Mormons en groupe, prêchant au milieu de la rue, Japonais bigarrés et surchargés de sacs à dos, blonds et ventripotents Nordiques et encore, et toujours, belles et fines Thaïlandaises en quête d'un Européen qui les fera rêver, prêtes à offrir leur jeunesse et leur corps pour quelques jours, quelques dollars, quelques heures de confort relatif. Miroir aux alouettes qu'est un monde inconnu et idéalisé, où l'argent semble couler à flots aux yeux de ceux qui en ont si peu.

Nous dînons d'un excellent plat de nouilles sautées, accompagné de notre dernière bouteille de Singha Beer.

La nuit est douce. Nous allons bien dormir et prendre des forces pour le voyage en avion que nous passerons éveillés. Mais dans la nuit, le téléphone de Lucile sonne. Nous l'avions toujours gardé allumé en cas de mauvaises nouvelles. Ce n'est qu'un appel amical de France, où il est six heures du soir! On nous croyait rentrés…

Aucun commentaire: