jeudi 27 mars 2008

Dimanche 17 Février

Déjeuner, toilette, bouclage des valises, de plus en plus pleines et lourdes, quelques photos avec nos amies et leur gentil papa, et déjà le tuk tuk arrive. Sowasdee ka! Miss you!

A l'aéroport, Lucile sonne une fois encore au portique de contrôle, et Richard s'aperçoit qu'il a laissé son couteau dans le bagage à main. Il nous faut donc retourner à l'enregistrement où l'objet du délit est soigneusement empaqueté et étiqueté. Le retrouvera-t-on à l'arrivée?

Et bien oui. Nous sommes à Bangkok après une heure de vol et faisons la queue pour obtenir un taxi. Ici, tout est vraiment bien organisé. Nous ne souffrons pas longtemps de la chape de chaleur humide qui écrase la capitale, car la pluie tombe soudain, dense et violente. Heureusement, elle cesse avant que le taxi nous dépose à la guest house. Là, catastrophe, on n'est pas au courant de notre réservation, faite par Anong hier. On nous propose un petit réduit minable sans aucune commodité et nous repartons, furieux.

Nous passons au super hôtel où nous avions terminé notre séjour l'an dernier: les prix ont doublé! Finalement, nous retournons au Rajdamnoem, toujours égal à lui-même: 50 marches extérieures à gravir, bagages à la main, contrôle systématique de la tuyauterie et des diverses évacuations. Pas de fuites, nous prenons. La chambre 416, de dix mètres par cinq environ, comporte deux lits doubles et immenses, deux grands fauteuils clubs en skaï, fatigués, qui accueillent nos valises, une petite table, une coiffeuse avec une grande glace, une fenêtre et un balcon. Le côté délabré, les fils qui pendouillent le long des murs, sans utilité définie, ne nous gênent plus. L'endroit est calme bien qu'en centre ville, spacieux, et deux ventilateurs silencieux braqués sur le lit nous assurent une nuit fraîche, enveloppés que nous sommes dans les grandes couvertures en tissu éponge. Il n'y a que l'eau froide, si l'on peut dire, car elle est presque à température ambiante. Une petite lessive étendue sur le balcon, à l'aide de quelques pinces achetées au marché, et nous voici dehors, à deux pas de Kao San Road.

Nana n'a pas encore quitté la capitale pour Lopburi. Elle nous rejoint bien vite, et nous passons quelques heures ensemble autour d'un petit repas. Et trop vite arrive l'heure des adieux…

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