Notre discret réveil, les oiseaux du quartier, nous met dans les starting-blocks cinq minutes avant le portable de Lucile. Toilette rapide, bagages en ordre, taxi, et nous voici à l'aéroport de Suwarnabhumi avec le lever du soleil.
Voici donc le moment du retour. Quinze heures tout de même. Tout a une fin, mais n'est-ce pas le début d'autre chose?
Seules, tout au fond du sac de voyage, bien propres et astiquées, elles font franchement la gueule. Deux fois quinze heures d'avion, des centaines de kilomètres en bus, en train, en taxi, en pousse-pousse, en tuk tuk, à pied. Du bruit, de la poussière, une promiscuité parfois pénible, des chocs, de la chaleur à suffoquer souvent.
Du vent, oui!
Tout de même, à Chiang Maï, Richard les a aérées un peu, allant même jusqu'à leur faire toucher et flairer le sol tant rêvé. Enfin, c'était en pleine ville, mais c'est toujours ça.
Oui, elles font sacrément la gueule. On ne les y reprendra plus, nos chaussures de randonnée; nos bâtons de marche non plus d'ailleurs, qui, eux, n'ont rien vu du tout!

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