
De nouveaux arrivants à la pension ont papoté devant la télé que nous avons écoutée jusqu'à l'aube… Petit déjeuner au même endroit qu'hier, il est à peine sept heures. La patronne, en pyjama aujourd'hui, apporte tout son nécessaire dans une grande corbeille à linge, monte sur la table pour brancher sa rallonge électrique, et nous passe enfin le plateau avec ketchup, piment au vinaigre, piment en poudre et (ouf) deux pots de confiture et le beurre. Puis arrivent du fond de la sombre masure deux grandes tasses, une théière et les toasts.
Nous avons souvent constaté que les Thaïlandais n'accumulent pas meubles et bibelots inutiles. Ils vivent un peu en nomades, avec des caisses ou des cartons contenant ce dont ils ont besoin. Ils installent des "nécessaires" comme ici pour notre petit déjeuner, bouilloire, grille-pains, bols, pots de nescafé etc., puis les rangent au fond d'une pièce qui revêt l'aspect d'un entrepôt pour en sortir d'autres. Ainsi le patron de notre guest house déroule, le soir, à l'accueil, ses matelas, draps et couvertures pour y passer la nuit.

Nous quittons la ville par un minibus que nous avons choisi, de préférence au car, pour le confort et la rapidité. Nous gagnerons deux heures sur la totalité du trajet pour atteindre Chiang Maï et n'aurons pas de passager sur les genoux…
Cinq heures et demie de route, tout de même, nous mènent à la capitale du Nord. Nos amies Anong et Hasarmi nous accueillent à bras ouverts et le soir nous dînons ensemble, tout près, dans un excellent restaurant, à cinq minutes à pied de Taïcoon House. Mais, auparavant, comme l'an dernier, Richard part avec Anong et sa nouvelle moto, toute neuve, réserver les billets d'avion pour Bangkok.


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