MARDI 30 JANVIER 2007 SUKHOTHAÏ
Après déjeuner, deux cars improbables, le premier en bois
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nous menent en deux heures au Parc de Si Satchanalaï. Plus de vélos disponibles, nous devons nous résoudre à circuler à pied, sachant que le dernier bus passe vers 16 heures. Maintenant il est midi et demie, il faut faire vite pour manger et visiter si nous ne voulons pas dormir à la belle étoile, comme il serait possible, puisqu'on peut, parait-il, louer tentes et duvets. Passée la haute porte d'entrée, nous empruntons une longue et étroite passerelle suspendue et mouvante, aux planches disjointes et aux gardes fous bien ajourés .![]()
Le soleil plombe sur le chemin bétonné qui traverse une sorte de jungle parsemée de cases, tantôt habitations, tantôt mini échoppes.![]()
Nous visitons deux wats. Ce que l'on appelle wat est un ensemble de bâtiments, souvent à ciel ouvert, dont l'un ou plusieurs abritent un bouddha. Celui-ci est entouré de stupas (ou chédis) en forme de cloches, qui renferment des reliques ou des objets sacrés. Cette forme se veut être celle d'un bouton de lotus stylisé.
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Sur ce parcours trop rapide, voici deux éléphants, bien réels ceux-ci. On nous vend une petite gâterie pour la grosse bête, bananes et canne à sucre, qu'il dévore le temps de la photo. Juste à côté le wat Chang Lom est lui aussi soutenu par des éléphants de stuc, Chang voulant dire Eléphant.![]()
Nous voici séduits, dans un magasin d'antiquités, par des boîtes de bois sphériques au décor en argent, grelots ou éléphants, renfermant de ravissantes fleurs de savon parfumé. Nous pouvons sans problème faire baisser le prix de moitié.
Retour rapide. Le temps de retraverser la passerelle, qui donne le vertige à Richard, le dernier car est déjà là. Il ne nous faudra pas moins de trois bus, du plus luxueux au plus sommaire, pour rentrer. Richard ne peut pas manquer la photo du tableau de bord, véritable autel avec pub et télé.
Le soir, au Coffee Cup où nous dînons comme d'habitude, une dizaine d'Italiens a pris d'assaut les tables. Ils parlent fort, ont déjà probablement bu. Ils rendent folles les petites serveuses par des commandes incessantes et contradictoires. Finalement ce qu'ils veulent ce sont de gros steaks avec des frites. Toasts, chants, rires aigus et sonores, alcool et cigares… Nous ratons nos messages internet et fuyons vers le calme de notre chambre.
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