LUNDI 29 JANVIER 2007 SUKHOTHAÏ
Déjeuner avec croissants au beurre pour Richard qui ne se refuse rien et on va louer les vélos pour la journée. En route pour le tour du Parc Historique. Beaucoup de ruines dans les extérieurs du Parc, des bouddhas plus grands et majestueux les uns que les autres,
![]()
encore de grands stupas soutenus par des éléphants, animaux sacrés du centre de la Thaïlande, de nombreuses aires de repos ombragées pour les promeneurs, lieux paisibles, sans voiture, seulement parcourus par des buffles efflanqués et quelques touristes à bicyclette .
![]()
Alors que nous nous rendons au Wat le plus éloigné, Richard crève de la roue arrière. Nous laissons son vélo et Richard prend celui de Lucile, la conduisant sur le porte-bagages qui est confortable, bien rembourré. Oscillant un peu au démarrage, nous atteignons le Wat Saphan Hin, perché sur une hauteur de 200 mètres. Son nom "Pont de Pierres" fait référence au sentier et à l'escalier en dalles de schiste qui y conduit.
![]()
Le bouddha est intéressant, mais la vue sur le Parc, que l'on espérait, est voilée par la brume habituelle en Thaïlande.
Nous parcourons nos quatre kilomètres de retour en zigzagant un peu, Lucile est très crispée derrière. Fort heureusement pour Richard, le terrain est toujours aussi plat.
Le loueur nous fait choisir un bon cheval à pédales et nous allons grignoter sur le marché, avec une Singha Beer achetée au Seven Eleven. Allongées sur l'estrade qui sert d'étal, des mamans endorment leurs bébés en les berçant, rafraîchis par des ventilateurs. Une grand-mère se fait masser les pieds par sa fille. Après manger, nous enfourchons à nouveau nos vélos, maintenant plus à l'aise avec la conduite à gauche, et entrons de nouveau dans le Parc Historique. Deux tickets de 150 bahts nous donnent droit à la visite de tous les monuments à l'intérieur comme à l'extérieur, pendant un mois. Ces mêmes billets sont valables pour le Parc de Si Satchanalaï-Chaliang, où nous irons demain.
Mais aujourd'hui, dans le Vieux Sukhothaï, il faut imaginer un parc paysagé. La végétation est nettoyée, les surfaces herbeuses tondues. Les arbres sont immenses. Nous reconnaissons les frangipaniers, à fleurs roses inodores ou blanches au parfum suave, offertes souvent en offrande dans les mains des bouddhas. De très grands tamariniers aux feuilles telles celles du mimosa laissent tomber à terre de longues gousses marron et dures.
A l'intérieur, de grosses graines au cœur d'une chair rare et filandreuse au délicieux goût de confiture, que les paysans ramassent pour vendre sur le marché. Le tamarin est utilisé en Europe, je crois, pour la fabrication de laxatifs. ![]()
De longs fûts aux larges feuilles sombres et desséchées, jonchent parfois le sol. Il s'agit tout simplement, nous l'apprendrons plus tard, du fameux teck.
Il nous manque Renée, pour identifier des plantes que nous avons en France en petits pots de fleurs et qui atteignent, ici, la taille d'arbustes, comme les crotons et les euphorbes à fleurs rouges que l'on reconnaît facilement. Nous avons vu également des bougainvilliers qui montent à l'assaut des arbres à plus de vingt mètres, comme chez nous la salsepareille.
![]()
De grandes étendues d'eau aux formes géométriques, soit en bassins, soit en canaux enjambés de passerelles, sont couverts de lotus en fleurs.
![]()
Et puis les merveilleux wats et autres stupas de briques roses, les murs et colonnes en pierre poreuse et sombre (volcanique sans doute), les ornements, les statues de bouddhas et d'éléphants en stuc,
![]()
![]()
les offrandes: bouquets ou colliers de fleurs, baguettes d'encens et bougies bien sûr, mais aussi un récipient plein d'eau ou de nourritures diverses. Par terre, nous ramassons des coquilles vides d'énormes escargots. Nous avons vues les mêmes utilisées en suspensions avec de jolies plantes vertes qui en dégoulinaient.
![]()
En quittant le Parc Historique, nous tombons sur un marché aux mille merveilles, comme chez ce quincaillier où nous achetons des ustensiles de cuisine aux formes typiques: ciseaux, pinces à linges, boîte à spirale anti-moustique, râpe à légumes...
Plus loin nous achetons notre dîner, sans craquer cette fois encore, sur les larves, cafards et autres délices. Nous leur préférons des brochettes de poulet, des beignets de légumes à la sauce sucrée et pimentée, un chapelet de mini saucisses (2 centimes d'euro pièce!) et des crêpes au lait concentré en dessert que nous dégusterons sur la terrasse de notre chambre.![]()

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire