jeudi 10 janvier 2008

JEUDI 8 FEVRIER 2007 CHIANG-MAÏ

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C'est donc notre dernière journée à Chiang Maï. Réveillés tôt, nous partons tranquillement à pied visiter un temple. Comme nous buvons beaucoup, c'est souvent l'occasion prosaïque de trouver des toilettes… Dans le jardin, un bonze novice nous aborde pour parler avec nous quelques instants. Lucile, méfiante, s'assure que ce n'est pas journée de Monk chat, car le côté convenu nous aurait gêné. Mais non, c'est bien spontanément qu'il nous a abordé et nous consacre quelques temps. C'est le matin et l'anglais nous vient plus aisément. Nous parlons bouddhisme et Islam. Notre bonze, étudiant, doit nous quitter pour ses cours. Dommage, le sujet était intéressant. Ceci est une image
Nos pas nous mènent au marché d'avant-hier soir, pratiquement aucun touriste. Nous y composons un repas de friture, que nous mangeons sur l'éternelle table de camping, accompagné de nos bières habituelles, au bord de la rivière.
Ceci est une image Sur l'autre rive, ce sont les boutiques "chics"et les antiquaires, que nous visitons sans rien acheter, comme des musées, pour le plaisir. Tout y est d'ailleurs très cher. Dans l'une d'elles, un grand bloc de papier. Près de celui-ci, un texte en anglais explique une coutume locale qui veut que, lors du festival d'avril, à Chiang Maï, on attrape le plus de poissons possible, ceux destinés en temps ordinaire à être mangés. On leur rend ce jour-là leur liberté en faisant un vœu… Si le client dessine un poisson sur ce grand bloc, fait un vœu et laisse nom et adresse, on libérera en son nom un poisson, dont on lui enverra une photo en souhaitant que ce vœu se réalise. Mais Richard, qui a mal compris le texte, ne veut pas jouer le jeu.
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Nous continuons à suivre la rive mais ne trouvons pas l'embarcadère pour une promenade en bateau. Tant pis. Nous rentrons en flânant sur les quais et repassons sur le marché pour acheter un de ces jolis balais thaïlandais.
Après une bonne douche et un peu de repos lecture dans la chambre, nous repartons: c'est décidé, nous nous offrons un massage avant de partir. Lucile un massage à l'huile et Richard un massage des pieds.
Ceci est une image Nous nous rendons au fond d'une ruelle dans une maison que l'on nous a recommandée comme le meilleur endroit de la ville pour les massages. Passé le porche, nous pénétrons dans un joli jardin avec de petites lumières dans le gazon. La nuit, en effet est déjà tombée. Nous sommes invités à nous asseoir à une table basse pour y boire un thé délicieux, en choisissant le type de massage désiré. Puis nous remplissons une fiche "médicale" indiquant notre âge et nos éventuels problèmes de santé, cardiaques, asthmatiques etc. Notre tour est arrivé, on nous sépare et, avec un peu d'appréhension, chacun suit sa chacune. Tandis que Richard, apparemment moins chanceux, est entre les mains d'une petite femme à lunettes, ronde et énergique, Lucile, huilée, glisse entre celles d'une bien jolie Thaïlandaise.
Ceci est une image Une heure un quart de trituration intensive, dans un lieu enchanteur. Une vieille maison de teck décloisonnée, afin de créer plusieurs grandes pièces sombres et fraîches où sont alignés matelas sur le sol et lits à baldaquins. On entrevoit dans la pénombre clients et masseuses au travail, au gré du mouvement de fines tentures qui séparent chaque box. Seul un léger fond de musique traditionnelle berce le silence, parfois ponctué de petites claques et autre traitement énergique. Nous sortons, Richard meurtri et douloureux pour plusieurs jours et Lucile enchantée. Une dernière tasse de thé nous est offerte et nous partons nous offrir un bon repas pour cette dernière journée à Chiang Maï.
Ceci est une image Nous allons chercher le restaurant dont nous ont parlé Jean René et Martine. Objectif: le crabe au curry jaune. Les tables du restaurant en plein air sont installées devant un podium sur lequel on nous offre un show dansant et chantant en play back. Chorégraphie un peu réduite, paillettes et seins tout neufs. En repartant, alors qu'elles font la quête, nous passons tout près des artistes, Richard leur arrive sous l'épaule!
Ah, j'oubliais, le crabe était vraiment délicieux.
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