9 h 22 quelque part dans le ciel
Boeing 777 de la compagne Ethiad. Le décollage est toujours impressionnant, que nous suivons sur un moniteur dans le dossier du siège avant. Le nouvel aéroport de Bangkok, que nous venons de quitter, est magnifique, majestueux et d'une grande modernité. De nuit, la haute structure toute en courbes est éclairée de bleu électrique. La charpente métallique auto porteuse laisse au sol de très grandes surfaces libres. Richard regrette de ne pas avoir fait plus de photos.
Nous changeons nos derniers billets pour des euros, et liquidons notre monnaie par l'achat de baume du Tigre pour soulager les vieilles douleurs de nos copines.
18 heures, heure française
Nous survolons la région parisienne depuis quelques instants. Sous les nuages épars et sombres, Paris allume ses milliers de bougies, comme pour tenter, en vain, de recréer toutes les étoiles qui virevoltent dans nos têtes… Un dernier rayon de soleil glisse sur l'extrémité de l'aile droite de notre avion. Un petit clin d'œil entre la belle machine et nous, un dernier regard de connivence avant de retomber sur terre et n'être plus qu'un tas de ferraille anonyme.
Le soleil se couche sur le pays retrouvé. Demain sera un autre jour, car ici se termine notre grand et beau voyage.
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